Philippe Létourneau décroche une belle victoire
Le Tremblantois Philippe Létourneau a remporté une très belle victoire d'équipe le 15 mai.
L’étudiant universitaire n’est pas le gardien de buts de son équipe de hockey, mais bien un des analystes avec l’équipe du club scientifique canoë de béton de l’École de technologie supérieure (ÉTS) affiliée à l’Université du Québec.
Ces étudiants de l’ÉTS viennent de décrocher la première place de la compétition canadienne en génie civil pour la construction de canots de béton. Ils ont devancé des équipes de l’Université Laval et de l’Université de Sherbrooke.
«Le but de la compétition est de mesurer le savoir-faire en matière de construction de béton», explique le Tremblantois de 21 ans, au sujet de la compétition qui peut paraître insolite au profane.
En fait, c’est du sérieux. Le béton n’est pas le matériau auquel on songerait pour construire un canoë de courses. C’est là tout le défi des concurrents: construire un canoë solide, manœuvrable et rapide dans un matériau dont on croirait de prime abord qu’il ferait plutôt couler l’embarcation.
«C’est la deuxième année de suite que l’on gagne la compétition contre 22 autres équipes universitaires canadiennes», souligne non sans fierté l’étudiant de 2e année au Programme de baccalauréat en génie de la construction de l’ÉTS.
Un rôle clé
Philippe Létourneau avait un rôle clé à jouer dans l’équipe à titre d’analyste. Il s’est penché avec deux autres étudiants sur le plan de construction du moule du canoë, sa forme idéale, sa manœuvrabilité et le confort offert aux pagayeurs.
«J’ai déjà hâte à l’an prochain alors que je ferai partie du groupe de l’analyse structurelle», mentionne-t-il.
Pour le moment, toutefois, Philippe Létourneau se concentre sur le tout prochain défi. Lui et ses coéquipiers s’envoleront ces jours-ci pour le Texas. L’Université du Texas accueillera le Championnat national américain du canoë de béton (ASCE). L’équipe de l’ÉTS se mesurera aux meilleures facultés de génie civil des universités américaines et canadiennes.
Au plan académique, Philippe Létourneau entreprendra l’automne prochain sa troisième année au Programme de baccalauréat de génie de la construction de l’ÉTS. Il jongle déjà avec l’idée de poursuivre an niveau de la maîtrise par la suite. Il s’intéresse beaucoup au génie hydrologique, à la gestion des eaux et à l’environnement, mais il n’a pas encore décidé dans quelle spécialité il aimerait poursuivre ses études ou éventuellement travailler. «J’ai encore le temps d’y penser», dit-il,
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