Transfert d’écoliers à Amherst: une maman s’exprime
Ma première question est la seule qui importe: Quelle est la réelle raison du transfert des élèves d'Huberdeau vers l'école Le Carrefour?
Ma lettre s’adresse à la Commission scolaire des Laurentides. Votre communiqué du 10 mai stipule que le nombre d’inscriptions en maternelle 5 ans ne justifie pas l’ouverture d’un groupe à l’école Arc-en-ciel d’Huberdeau. La raison officielle donnée aux parents était que le transfert d’élèves permettrait d’ouvrir une classe de moins et d’économiser le salaire d’un professeur. Après vérification, le projet permet d’ouvrir deux classes au Carrefour plutôt qu’une au Carrefour et une à l’Arc-en ciel, pour un total de deux classes, deux locaux, deux professeurs. Plus tard vous affirmez qu’il n’y a aucune économie dans votre décision. Pourquoi induire les parents en erreur?
Le même communiqué souligne notre chance inouïe de conserver 6 groupes plutôt que 5, qui serait la capacité officielle de notre école qui, au risque de vous surprendre, fonctionne de façon parfaitement fonctionnelle avec 7 groupes depuis longtemps. Vous prenez une décision unilatérale, puis nous présentez l’absence de consultation publique comme “une garantie” que la disparition des services préscolaires à Huberdeau n’est pas définitive. Apparemment, la situation sera réévaluée chaque année.
Si cette capacité d’accueil était réellement une contrainte ministérielle, on ne pourra jamais ramener tous les élèves à l’Arc-en-ciel. Vous devrez plutôt décider chaque année si la même cohorte continue au Carrefour ou sinon quel groupe devra être déplacé. Sinon comment est-il possible que notre capacité d’accueil remonte à 7 classes et permette la réintégration des élèves à Huberdeau? Pourquoi donner de faux espoirs à la population?
Dans le même sens, les enfants ayant tendance à grandir au même rythme, on peut croire que ces mêmes 10 élèves ne justifieront pas l’ouverture d’un groupe de 1re année en 2017-2018 et ainsi de suite. Par quel miracle peuvent-ils s’attendre à pouvoir, l’an prochain, intégrer leur école de quartier, celle à distance de marche de leur maison, où sont déjà scolarisés leurs frères et leurs sœurs?
Enfin, on nous a affirmé qu’un local polyvalent était une exigence ministérielle, mais les médias regorgent d’exemples d’écoles fonctionnant avec des postes informatiques mobiles, entre autres, avec l’aval du ministère qui applaudit l’initiative. Nous tentons d’être créatifs, mais ceci est difficile lorsque nous ne connaissons même pas le réel problème qui justifie votre décision! Dites-nous, quelles solutions alternatives ont été envisagées avant de déraciner le groupe le plus vulnérable de notre communauté?
Une mère et citoyenne inquiète,
Katherine Sauvageau
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