Transfert d’écoliers d’Huberdeau à Amherst: des parents contestent
Le deuxième round du combat des parents d’Huberdeau contre la Commission scolaire des Laurentides (CSL) a débuté à la séance du conseil des commissaires, le 11 mai.
Une quinzaine de parents se sont présentés à la réunion afin de faire valoir leur opposition à une nouvelle décision de la CSL, qui veut transférer en septembre la classe de maternelle de l’école Arc-en-Ciel d’Huberdeau à l’école Le Carrefour d’Amherst.
Rappelons que l’année dernière, un redécoupage des aires de desserte de la CSL envoyait une partie des enfants d’Huberdeau à Amherst. Devant la contestation des parents, le conseil des commissaires avait finalement fait marche arrière.
«Nous avons l’impression que tout est à recommencer, dénonce Ariane Pépin, résidente d’Huberdeau et maman d’un garçon de quatre ans qui devra aller au Carrefour. L’année dernière, on nous parlait de surpopulation de l’école pour justifier le transfert des élèves. Maintenant, on nous dit qu’il n’y a pas assez d’enfants inscrits à la maternelle pour justifier une classe. On ne peut jamais gagner!», déplore-t-elle.
La guerre des chiffres
Les parents ont contesté la décision de la CSL en avançant que 10 enfants devaient aller à la maternelle à Huberdeau en septembre, contre 16 à Amherst. Or, le ratio élèves-enseignant est de 20 enfants par professeur pour ce groupe d’âge. Résultat: il y aura deux classes de maternelle de toute façon.
«Ils changent leur façon de procéder à chaque année, mais leur but reste le même: remplir des classes vides à l’école Le Carrefour, ces mêmes classes qu’ils ont fait construire sans raison valable», a dénoncé Mme Pépin.
Le directeur général de la CSL, Claude Pouliot, a de son côté soutenu qu’en vertu des exigences de capacité ministérielles (le nombre minimal d’élèves pour octroyer une classe à une école), l’école d’Huberdeau aurait dû perdre également cette année ses élèves de sixième et quatrième années. Or, il a été décidé de maintenir ces deux classes à l’Arc-en-ciel.
«On a opté pour un compromis. Ce n’est pas pour des raisons économiques qu’on a fait ça. C’est dans une vision pédagogique d’organisation des services», s’est-il défendu.
Cette vision consiste à envoyer tous les élèves de maternelle 4 ans et 5 ans au Carrefour afin qu’ils y aient accès plus facilement à des services professionnels additionnels, tels que l’orthophonie, l’orthopédagogie et l’éducation spécialisée.
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