L’Horizon revalorise la formation professionnelle
Des groupes des trois écoles secondaires de la Commission scolaire des Laurentides sont venus visiter le Centre de formation professionnelle (CFP) L’Horizon le 10 mars.
Les jeunes, âgés de 15 à 20 ans, ont pu découvrir les programmes de briquetage-maçonnerie, aménagement paysager, horticulture et charpenterie-menuiserie à l’occasion de cette visite. Ils ont vu à l’œuvre des étudiants dans les différents programmes, tandis qu’un guide leur expliquait un peu ce qu’on y apprenait.
Parmi les visiteurs, on comptait une majorité de garçons, mais plusieurs filles également. Certains venaient pour découvrir ce qui s’offrait à Mont-Tremblant, alors que pour d’autres, un programme en particulier retenait leur attention. C’était le cas de Malik St-Jean, venu surtout pour découvrir la charpenterie-menuiserie.
«C’est quelque chose qui m’intéresse, j’en ai fait un peu à la maison. Apprendre à faire des rénovations et de la construction, ç’a l’air le fun», a-t-il confié au journal.
«Ce n’est jamais perdu»
Selon Jean-Simon Levert, directeur adjoint du CFP, les quatre programmes offerts à Mont-Tremblant et présentés aux jeunes mènent à des emplois où le manque de main-d’œuvre est très important, et ce, dans toute la région des Laurentides.
«Prenons l’horticulture, par exemple. Chaque année, je reçois plus d’offres d’emploi que nous n’avons de finissants dans le programme. Les municipalités se les arrachent. Les étudiants ressortent avec un diplôme qui peut leur donner un emploi tout de suite, assez bien payé en plus», avance-t-il. Il constate que les programmes de charpenterie-menuiserie et aménagement paysager sont également très populaires.
M. Levert soutient également que plusieurs élèves commencent par suivre un programme au CFP avant d’aller vers de nouveaux horizons.
«Les jeunes en aménagement paysager, par exemple, vont apprendre à installer des systèmes d’irrigation et électriques. Cela peut les amener à choisir, en sortant d’ici, à poursuivre des études professionnelles en plomberie ou en électricité. Comme ils ont leur diplôme, ils peuvent travailler en même temps qu’ils suivent ces cours. C’est un bel avantage. Comme quoi, on ne perd jamais son temps en suivant une formation professionnelle», conclut le directeur adjoint.
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