Frères arrêtés: la mère dénonce l’inaction de l’école
La mère des trois adolescents arrêtés pour voie de fait et menaces dénonce le fait que l’école et la police de Mont-Tremblant aient laissé pourrir la situation ayant amené ses fils à user de violence.
La femme, qu’on ne peut identifier du fait que ses enfants mineurs sont devant les tribunaux, est catégorique: il y a longtemps que ses garçons sont victimes d’intimidation à l’École secondaire Curé-Mercure. Ses deux filles subiraient d’ailleurs, elles aussi, insultes et menaces.
« Les cinq se font traiter de stupides, de BS. On leur dit qu’on va leur casser la gueule. Ma fille aînée se fait rentrer la tête dans les cases. Rendu là, je vois ça comme du harcèlement », déclare-t-elle.
Elle assure ne pas approuver les gestes que ses trois garçons ont posés. Elle demande cependant au public de faire preuve de compréhension.
« L’intimidation, ça se joue à deux, déclare la maman. Je sais que je n’ai que 50% de la version des faits et je me suis vraiment remise en question. Je regrette que ça se soit passé comme ça. Mais reste que selon moi, on en est là parce que l’école n’est pas intervenue à temps. À un moment donné, c’est normal que l’enfant qui se fait intimider en ait assez. »
« L’école ne fait jamais rien »
Aux dires de la mère de famille, il y a longtemps qu’elle demande au personnel de Curé-Mercure d’intervenir pour faire cesser l’intimidation dont sont victimes ses enfants.
Or, selon elle, « l’école ne fait jamais rien ». On lui aurait répondu à plusieurs reprises que personne ne constatait une situation d’intimidation du côté de ses garçons.
« Mon impression, c’est que l’école ne vérifie pas. Je me demande si ça se peut que mes garçons aient été pris en aversion », déclare-t-elle.
Voyant que rien ne bougeait du côté scolaire, la maman a ensuite pris contact avec des policiers de Mont-Tremblant à ce sujet. Elle affirme qu’on lui aurait répondu alors qu’il n’y avait pas matière à porter plainte. Résultat: la situation aurait continué de dégénérer et les garçons auraient fini par se faire justice eux-mêmes.
Sa fille aussi
La mère tient à préciser toutefois que l’école a bien pris au sérieux l’intimidation dont serait victime sa fille aînée. Le personnel aurait suggéré d’organiser une rencontre entre l’adolescente et son intimidatrice.
« Le problème, c’est que ma fille a peur de confronter celle qui l’intimide. C’est la même raison pour laquelle on n’a pas porté plainte à la police. Elle a peur des représailles », précise la maman.
Elle prétend, de plus, avoir demandé à l’école que sa fille ne se retrouve pas dans la même classe que son intimidatrice, lorsqu’elle est passée au pré-DEP. Cette demande ne se serait pas réalisée, aux dires de la maman.
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