Mont-Tremblant connaît aussi l’itinérance
Mont-Tremblant est mieux connu pour ses résidences cossues en flanc de montagne que pour ses itinérants couchant à la belle étoile.
Pourtant il y existe de l’itinérance, affirme la travailleuse de rue Mélanie Bolduc, qui a œuvré pendant trois ans et demi à Mont-Tremblant avant de s’arrêter faute de fonds cette année.
Mme Bolduc indique s’être enquise de quatre ou cinq personnes sans logement à chacun des étés derniers.
«Lorsque j’apprenais leur situation, je leur offrais une tente et de la nourriture», a relaté la travailleuse de rue.
À sa connaissance, il n’y a pas eu de cas de personnes qui passaient la nuit dehors après le mois de novembre ou durant l’hiver.
Le sans-abri à Mont-Tremblant ne correspond pas tout à fait à l’image de l’itinérant urbain, selon Mme Bolduc. Il s’agit la plupart du temps d’un jeune qui se trouve sans emploi et sans revenu ou sans assistance sociale.
«Souvent ce sont des jeunes venus à Mont-Tremblant pour le travail saisonnier. Ils ne trouvent pas de travail facilement, moins longtemps ou moins payant qu’espéré. L’argent finit par manquer et comme les logements sont chers, ils vivent dehors en attendant», explique Mme Bolduc.
Quelques-uns campent dans leur automobile, d’autres s’abritent dans des endroits hors de vue comme les buissons du ruisseau Clair ou non loin des commerces pour faire quelques achats quand ils ont un peu d’argent.
La travailleuse de rue était souvent appelée à intervenir auprès des services gouvernementaux pour les sans-abri. «Ils ont perdu confiance dans le système ou ils ne savent pas trop comment se diriger dans tout ça», a-t-elle mentionné.
Pour sa part, le maire de Mont-Tremblant, Luc Brisebois, a dit avoir été étonné d’apprendre que des personnes se trouvaient en situation d’itinérance à Mont-Tremblant. C’est la travailleuse de rue qui l’en a informé l’été dernier. «Ça m’a ouvert les yeux», a-t-il affirmé.
Il n’a pas voulu toutefois s’avancer à dire que la Ville déliera les cordons de la bourse pour fournir en tout ou en partie les 50 000$ nécessaires pour subventionner la travailleuse de rue.
«On essaie de trouver des solutions», a-t-il conclu.
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