Les Laurentides au grand écran
CINÉMA. La MRC des Laurentides offre une belle variété de paysages et de lieux de tournage pour les films ou émissions d’envergure. Plusieurs productions ont eu lieu chez nous au fil des ans.
Le Bureau du cinéma et des Laurentides (BCTL) est un organisme à but non lucratif, ayant pour mission de promouvoir le territoire des Laurentides à des fins cinématographiques et télévisuelles et de faciliter l’accueil des équipes de production. Sa pérennité donne une belle crédibilité aux tournages dans la région. «On se distingue par le fait que notre bureau existe depuis 15 ans et œuvre sept jours sur sept. On analyse près de 180 dossiers par année et on coordonne une trentaine de tournages», soutient Marie-Josée Pilon, commissaire au BCTL.
Ainsi, pour ne nommer que quelques grandes productions, on pense au film Get Smart, réalisé en partie au mont Tremblant, ou Timeline, mettant en vedette le défunt Paul Walker, Frances O’Connor et Gerard Butler, qui compte des scènes tournées à Arundel. Dans le domaine du cinéma québécois aussi, la région brille. De père en flic, réalisé par Émile Gaudreault et mettant en vedette Michel Côté et Louis-José Houde, a notamment été tourné à Val-David. Pour Guibord s’en-va-t-en guerre, de Philippe Falardeau, le chemin du Nordet entre Lac-Supérieur et Saint-Donat, ainsi qu’un lac du Parc national du Mont-Tremblant, ont accueillis des séances de tournage.
Ces endroits ruraux ont la cote dans plusieurs productions, même à la télévision. «Nous offrons une belle diversité de paysages et nous sommes près de Montréal et des villages», poursuit Mme Pilon.
D’intéressantes retombées
Au-delà de la proximité géographique avec Montréal, pourquoi les Laurentides plutôt que Lanaudière ou l’Outaouais? Il semble que la présence du BCTL favorise le choix de cette destination pour les tournages. Il faut dire que depuis 1997, l’organisme a été associé à la presque totalité des 385 productions, lesquelles ont généré des retombées économiques évaluées à plus de 85 millions de dollars. «Notre force est aussi d’avoir derrière nous, les MRC, qui participent aussi au financement des projets et font rayonner leurs villes, mais aussi la région», précise Mme Pilon.
La responsable des communications à la Ville de Mont-Tremblant, France Léonard, abonde dans le même sens. Elle assure que la collaboration avec le BCTL est excellente. «C’est le Bureau qui s’occupe de faire du repérage et qui fait l’intermédiaire entre les producteurs et la région. Une fois que c’est fait, on envoie le projet à la Ville, qui donne quant à elle des autorisations pour que les tournages aient lieu et facilite la tâche des artisans du cinéma, notamment avec les policiers qui bouclent des lieux de tournage.»
De nombreux endroits sur le territoire de Mont-Tremblant sont prisés par les cinéastes. D’après France Léonard, «plusieurs vieilles maisons sur le territoire sont intéressantes pour les réalisateurs. Nous avons aussi accueilli dans les dernières années des tournages au motel en haut de la côte sur la rue de Saint-Jovite et dans la pinède de l’hôtel Grand Lodge.»
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