Des citoyens demandent la suspension du conseiller Pierre Labonté
Des résidents de Mont-Tremblant demandent la suspension du conseiller municipal Pierre Labonté pour une période de 90 jours.
Cinquante-cinq citoyens des Habitations du Ruisseau noir, de la rue Proulx et d’ailleurs à Mont-Tremblant demandent au maire Luc Brisebois de prendre cette mesure à l’égard du conseiller dans le cadre d’une démarche de plainte en déontologie. Ils estiment que Pierre Labonté a manqué de respect envers les citoyens de même qu’à l’honneur rattaché à ses fonctions contrevenant aux articles 3.3 et 3.6 du code d’éthique et de déontologie de la Ville.
Mme Irène Caisse a fait circuler parmi la population le document qui revient sur un incident survenu à l’assemblée du conseil municipal du 13 octobre. L’élu avait utilisé le terme «ghetto» de jeunes et de «party continuel» en faisant allusion aux Habitations du Ruisseau noir.
Les citoyens ont, dans les jours suivants, demandé au conseiller Labonté de présenter des excuses. Ce dernier s’est expliqué dans une lettre en tribune libre à L’Information du Nord et lors de l’assemblée du conseil du 9 novembre.
Toutefois, les citoyens ont estimé qu’il s’agissait de «fausses excuses» et que le conseiller Labonté n’avait fait que cibler plus précisément les résidents des Habitations du Ruisseau noir.
«Il s’agit d’un manque de respect flagrant à l’égard de citoyens résidant à cet endroit», souligne-t-on dans l’adresse aux citoyens.
Les pétitionnaires affirment qu’ils ont bien l’intention de pousser l’affaire jusqu’au ministère des Affaires municipales si le maire ne prend pas des mesures disciplinaires.
Par ailleurs, les citoyens promettent de faire des démarches pour que le conseiller Labonté ait de l’opposition aux prochaines élections municipales. Les citoyens affirment avoir perdu confiance en lui.
«Pierre Labonté a affiché ses préjugés à l’égard des résidents des Habitations du Ruisseau noir. Selon nous le rôle d’un bon conseiller n’est pas d’attiser les préjugés, mais de les combattre», a indiqué la porte-parole des citoyens, Irène Caisse.
Les résidents des Habitations du Ruisseau noir soutiennent que leurs enfants ont eu à subir les moqueries publiques depuis la sortie de Pierre Labonté au conseil municipal.
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