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Charles St-Louis n’avait jamais vu de pareils durs à cuire

Publié le 2 décembre 2015 par Maxime Coursol

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Maxime Coursol

Rédacteur en chef - L'info du Nord | mcoursol@inmedias.ca

Charles St-Louis est un sportif, en plus d'être chiropraticien dans sa vie professionnelle. Il sait depuis belle lurette que les sportifs ne se ménagent pas. Mais il n'en avait jamais vu d'aussi coriaces toutefois que le groupe de skieurs acrobatiques qu'il a côtoyés cet automne en Autriche.

Charles St-Louis n'avait jamais vu de pareils durs à cuire

Charles St-Louis est un sportif, en plus d’être chiropraticien dans sa vie professionnelle. Il sait depuis belle lurette que les sportifs ne se ménagent pas. Mais il n’en avait jamais vu d’aussi coriaces toutefois que le groupe de skieurs acrobatiques qu’il a côtoyés cet automne en Autriche.

Le docteur chiropraticien de Mont-Tremblant a passé deux semaines avec les membres de l’équipe de ski acrobatique de la division slopestyle, dans la région du Tyrol en Autriche. Membre de l’équipe médical, il n’a pas chômé pendant son séjour.

«Je n’ai pas mis de temps à comprendre ce que signifie l’entraînement chez ces athlètes de haut niveau. Ils poussent la machine à fond même pendant les entraînements», a-t-il mentionné lors d’une rencontre avec L’Information du Nord.

Qui dit pratiques d’une telle intensité, dit également blessures. Le docteur St-Louis devait accompagner les athlètes lors des entraînements et se rendre auprès d’eux dès qu’il y avait une chute.

Puis, à la fin des séances d’entraînement, c’était le défilé des athlètes mal en point qui commençait, chacun souhaitant recevoir des traitements.

«Ce sont des athlètes extrêmement résistants à la douleur, mais en même temps, il n’est pas difficile de leur faire comprendre qu’il vaut mieux pour eux arrêter l’entraînement le temps qu’il faut pour bien soigner une blessure», mentionne le chiropraticien.

Exposés aux blessures

Les athlètes de calibre international, comme les membres de l’équipe nationale de ski acrobatique, pratiquent le sport depuis longtemps et ils comprennent qu’une blessure mal soignée peut compromettre une saison, sinon une carrière, souligne-t-il.

L’expérience vécue cet automne a conforté le Tremblantois dans son but d’œuvrer auprès des athlètes. Il souhaite maintenant effectuer d’autres séjours auprès de l’équipe nationale de ski acrobatique, selon ses disponibilités professionnelles.

Le court, mais intense séjour de deux semaines en Autriche s’est en outre avéré très instructif. En si peu de temps, il a été mis en présence d’un grand nombre de blessures qui lui ont confirmé un vieil adage. «Une blessure traitée sans délai a beaucoup plus de chance de guérir rapidement», affirme-t-il.

Le docteur St-Louis ne peut maintenant que remercier son concitoyen et ami Jean-François Cusson, entraîneur avec l’équipe de ski acrobatique de la division Slopestyle, de lui avoir proposé un séjour médical avec l’équipe.

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