Paul Calce: acteur économique depuis 30 ans
Ce 11 décembre 2015, Paul Calce célébrait ses 30 ans de carrière dans les Laurentides. Travailleur infatigable du développement économique de la région, son cheminement suit de très près celui du «nord».
C’est en 1985 que Paul Calce arrive à Sainte-Agathe-des-Monts. Il avoue candidement qu’il n’avait alors aucune idée des réalités locales, en bon Montréalais d’origine. «Pour moi, Sainte-Agathe, c’était l’endroit où je venais faire de la voile avec mes chums!», lance-t-il.
Fraîchement sorti de l’université et fort d’une expérience dans une base de plein air, Paul Calce a été nommé à la tête du tout nouveau Groupe d’initiative à la structuration des entreprises des Laurentides (GISEL). Il a rapidement compris qu’entre la pratique et la théorie, il y a tout un monde.
«À l’école, on ne nous parlait que des parcs industriels et comment les développer. Arriver ici, tu réalises que des parcs industriels, il n’y en a pas vraiment. J’ai dû apprendre sur le tas et me familiariser avec le monde municipal. Par chance, j’ai eu un bel accueil de la communauté et on m’a bien entouré», raconte le gestionnaire.
Aider les nouveaux venus
Au fil du temps, Paul Calce a vu son mandat s’élargir de plus en plus. Après plusieurs restructurations et changements de noms, le GISEL est finalement devenu le Centre local de développement (CLD) des Laurentides en 1998. Durant cette époque de transition, le dossier majeur a été, de loin, l’arrivée d’Intrawest à Tremblant.
«Ce qui a été le plus fantastique avec le développement de Mont-Tremblant, c’est que ç’a amené dans la région une toute nouvelle génération d’entrepreneurs. Tout était possible ici et les gens venaient ici pour réussir», glisse M. Calce.
Une multitude de petits projets a ainsi pris son envol et, malgré la récession qui a freiné le développement immobilier dans la région, la plupart ont pu résister.
Changer nos habitudes
Le directeur général du CLD, devenu la Corporation économique, avoue cependant que les dernières années ont été difficiles. Les nombreux changements de structures du gouvernement ont fragilisé les soutiens essentiels au développement des régions, alors même que le vieillissement de la population est en train de changer les habitudes de consommation radicalement.
«Le défi principal, c’est l’emploi, avance Paul Calce. On n’est plus dans les années ’80: avec la hausse du coût de la vie et de la taxation, les gens veulent des jobs à l’année plutôt que d’avoir deux, trois emplois saisonniers. Si on ne leur offre pas ce qu’ils cherchent, si rien n’est fait, on va perdre nos jeunes.»
Il croit cependant que la communauté est de plus en plus consciente de cette nouvelle réalité et qu’elle travaille en ce sens.
Voir plus de : Économie
Dévoilement de la signature territoriale
Mercredi dernier, au Bar des Pionniers de la Station de ski Mont-Blanc avait lieu le dévoilement de la signature territoriale, …
Marie-Hélène Gaudreau se positionne sur le pouvoir d’achat
Le Bloc Québécois a détaillé les mesures que son parti mettra de l’avant pour soutenir les petits commerçants et encourager …
Réservations fantômes: une réalité bien Tremblantoise
Comment les restaurateurs de Mont-Tremblant composent-ils au quotidien avec les réservations fantômes (« no-shows ») et comment accueillent-ils le nouveau règlement provincial? …