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Des résidents de la rue Proulx refusent les excuses de Pierre Labonté

Publié le 18 novembre 2015 par Maxime Coursol

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Maxime Coursol

Rédacteur en chef - L'info du Nord | mcoursol@inmedias.ca

Les locataires des Habitations du Ruisseau Noir n'acceptent pas les excuses de leur conseiller municipal Pierre Labonté, qui a déclaré lors de l'assemblée du conseil municipal d'octobre que «la rue Proulx s'en venait comme un ghetto».

Des résidents de la rue Proulx refusent les excuses de Pierre Labonté

Les locataires des Habitations du Ruisseau Noir n’acceptent pas les excuses de leur conseiller municipal Pierre Labonté, qui a déclaré lors de l’assemblée du conseil municipal d’octobre que «la rue Proulx s’en venait comme un ghetto».

:«Nous voulons des excuses sincères et sans relance», de la part de M. Labonté.

À leur avis, le conseiller municipal n’a fait que les cibler plus précisément en mentionnant dans sa lettre d’excuse: «Je n’ai jamais mentionné les résidents de la rue Proulx situés entre le boulevard Gervais et la rue Anne Désirée Godin, mais bien des résidents des Habitations du Ruisseau Noir».

«Pensez-vous que nous avons envie qu’il continue à nous représenter quand nous savons ce qu’il pense réellement de nous», a mentionné la porte-parole des locataires, Irène Caisse, lors d’un point de presse à l’hôtel de ville de Mont-Tremblant, mercredi matin.

En exigeant des excuses en bonne et due forme du conseiller Labonté, les 154 signataires de la pétition indiquent, qu’à leur avis, leur représentant municipal a violé le code d’éthique et de déontologie des élus de la Ville de Mont-Tremblant à l’article 3.3: «Tout membre favorise le respect dans les relations humaines. Il a droit à celui-ci et agit avec respect envers l’ensemble des personnes avec lesquelles il traite dans le cadre de ses fonctions», souligne-t-on.

Les locataires parents d’enfants affirment que leurs enfants se font ridiculiser à l’école depuis les déclarations du conseiller Labonté et de la citoyenne Chantal Perron. «Nous sommes la risée de la ville et nous sommes pointés du doigt», a soutenu Mme Caisse.

Les locataires attendent toujours, par ailleurs, une rétractation publique d’une colocataire, Chantal Perron qui affirmait «qu’on en a vu de toutes les couleurs sur la rue (Proulx» et «faisait allusion à des jeunes en party continuel» sur la rue Proulx.

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