Des Tremblantois lancent une pétition et réclament un référendum
Des Trembantois accentuent la lutte pour empêcher l’abolition de la police municipale de Mont-Tremblant en rappelant qu’une décision dans ce sens de la ministre de la Sécurité publique serait irréversible. Une pétition demandant la tenue d’un référendum est en marche sur le site de l’Assemblée nationale du Québec.
En date du 19 décembre, quelques heures après son lancement sur le site www.mapolice.ca, la pétition recueillait 459 noms. « Nous soussignés demandons au gouvernement du Québec d’ordonner à la Ville de Mont-Tremblant de tenir un référendum sur l’abolition du Service de police municipale », lit-on dans la pétition.
Lors d’une assemblée extraordinaire le 11 décembre, le conseil municipal de Mont-Tremblant et agglomération a voté unanimement une résolution pour demander à la ministre de la Sécurité publique Geneviève Guilbault d’abolir la police municipale et d’autoriser, en remplacement, l’implantation d’une desserte de la Sûreté du Québec.
La pétition a été lancée par le collectif « Ensemble contre l’abolition de notre police municipale à Mont-Tremblant ». Un porte-parole, David Dupras, affirme que la tenue d’un référendum est l’avenue nécessaire. Il ajoute que le groupe contemple le recours à des avocats estimant, entre autres, que les citoyens ne connaissaient pas tous les faits au moment des consultations.
Le collectif des citoyens poursuit en exprimant des doutes sur le résultat des consultations publiques et d’autres motifs pour demander la tenue d’un référendum. « Personne n’a réussi à obtenir copie du rapport de consultations publiques », souligne le porte-parole. La légalité même de ces consultations publiques tenues par la Ville est mise en doute.
« Tous les citoyens n’ont pas eu la liberté de s’exprimer et la population n’avait pas été informée que la décision était entre autres basée sur un conflit de travail. Nous n’avons pas eu tous les faits avant d’être consultés », explique le porte-parole.
Le collectif reproche de plus à la Ville de vouloir agir trop rapidement sur cette question de la desserte policière. « La ministre de la Sécurité publique vient tout juste de déposer un livre vert sur la réalité policière québécoise. Dans ce document, il semble que le gouvernement soit ouvert à l’idée de régies intermunicipales de police », souligne le porte-parole.
D’autres solutions, comme la création d’un corps de police du « Grand Mont-Tremblant » avec les municipalités limitrophes afin de partager les coûts aurait été une solution bien plus acceptable, selon David Dupras.
Dans le préambule de la pétition à l’Assemblée nationale, le collectif « Ensemble contre l’abolition de notre police municipale à Mont-Tremblant » précise d’autres motifs d’opposition. On note en effet que la question de l’abolition de la police municipale n’a jamais fait l’objet d’un débat en campagne électorale.
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