La Commission scolaire des Laurentides suit les directives de Québec
Les écoles primaires de la province ont jusqu’au 23 juin pour mesurer la concentration de plomb dans leur eau potable et pour effectuer, s’il y a lieu, des travaux d’amélioration. Le reste du réseau scolaire a quant à lui jusqu’au 1er novembre 2020 pour s’exécuter.
La Commission scolaire des Laurentides (CSL) a reçu, comme tous ses homologues de la province, une directive du gouvernement du Québec. Ainsi, tous les établissements scolaires devront garantir à leurs usagers une eau potable conforme aux normes établies par Santé Canada en matière de concentration de plomb.
Transparence
Dans le cadre de ces démarches, la direction des ressources matérielles de la CSL entrera sous peu en appel d’offres, indique Stéphanie Fournelle-Maurice du service des communications. La CSL n’a pas encore d’échéancier précis quant à l’ensemble de cette vaste opération, mais on assure que la directive émise par le gouvernement du Québec sera respectée, et que « par volonté de transparence » tous les résultats seront rendus publics.
Si jamais des problèmes liés à la présence de plomb étaient décelés dans l’eau d’un établissement scolaire, des mesures spéciales seraient immédiatement appliquées. « Notre plan B, il existe déjà parce que pour une raison ou pour une autre, on peut toujours avoir des problèmes d’eau dans une école », dit Mme. Fournelle-Maurice. Ce plan consiste en l’installation de fontaines temporaires, en attendant que les correctifs ne soient apportés.
Le plomb
Le plomb est présent de façon naturelle dans la roche et le sol. L’eau potable peut être contaminée par du plomb lorsqu’elle circule par une entrée de service ou de la tuyauterie interne de bâtiments qui en contient. Selon l’information publiée par le ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, « des entrées de service en plomb sont susceptibles d’avoir été installées dans la majorité des régions du Québec jusqu’en 1955, […] et jusqu’en 1971 dans la région des Laurentides ».
De son côté, Santé Canada indique dans un de ses rapports que la preuve scientifique de l’effet néfaste du plomb est particulièrement solide dans les cas neurocomportementaux chez les enfants. De très faibles quantités de plomb peuvent entraver leur développement cognitif et causer des problèmes d’attention.
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