Le rappeur tremblantois Julien Crosby lance un album
Le rappeur de Mont-Tremblant Julien Crosby s’apprête à couronner sa passion pour cet art en lançant son premier album, le 30 août, au lounge Jackalope. Disant être tombé dans la marmite du rap à 13 ans, le jeune Tremblantois n’a eu de cesse de se nourrir de cette culture musicale.
Son album « 27 Club » relatera le fruit de l’introspection d’un jeune homme passionné de rap, adepte du skate, qui mène une deuxième vie parallèle, comme étudiant à la maîtrise en communications à l’Université de Montréal.
« Je sors mon album, la journée de mes 27 ans. C’est un peu la raison du titre de mon album. Ça va être une soirée mémorable », lance-t-il.
Il s’est donc écoulé 14 années depuis le jour où Julien a été frappé comme par un coup de tonnerre par le rap. Il a été rap tout entier par la suite. « J’avais une vision tunnel. Tous les aspects de ma vie tournaient autour du rap », dit-il. Beaucoup de son temps est consacré à écouter des rappeurs et aussi, il commence à jongler avec les mots et compose dans sa tête ses premiers couplets.
Lorsqu’il gagne quelques sous, il s’achète de l’équipement et réalise ses premiers remix en y ajoutant ses propres paroles. Puis à 20 ans, il a l’idée de présenter le tout sur YouTube.
Ça devient sérieux
Ses parents découvrent qu’à ce moment-là, sur YouTube, la passion de leur fils pour le rap. « Ils n’en savaient rien. J’étais dans le placard avec ma musique », dit-il en riant.
Plus tard, il pousse un peu plus loin le jeu. Il organise un mini-concert pour des amis dans l’arrière-cour de l’un d’eux, Simon Robitaille, à Mont-Tremblant, dans le « Vieux-village ». « On a fait comme un « stage » avec une Westfalia et Guy Ethier a fait la sonorisation », se rappelle-t-il.
Entre-temps, le Julien Crosby rationnel entame des études de baccalauréat en communications à l’Université d’Ottawa, y mettant autant d’intensité qu’avec le rap.
Durant les vacances, il occupe de petits boulots et fait du rap. Il obtient l’opportunité de se produire en première partie d’un spectacle du groupe hip-hop québécois Taktika au bar Jackalope. Les musiciens de Taktika eux-mêmes sont impressionnés. « Je n’en revenais pas: mes idoles qui me complimentaient ! », relate-t-il.
Il enchaîne avec les premières parties avec d’autres rappeurs: Loud, Soudia. Il organise également la ligue de battle rap « Roi de la Montagne » au lounge Jackalope. Et toujours, le Julien Crosby rationnel poursuit ses études et passe à la maîtrise en communications, à l’Université de Montréal.
Les membres de Taktika sont entre-temps devenus ses amis. Il les côtoie en continuant à faire des premières parties à différents endroits au Québec. C’est là que l’idée de réaliser un album prend forme dans sa tête.
L’idée prend forme
Il s’attaque à la composition en parlant simplement de son quotidien…réel et romancé. « Je suis dans le rap québécois qui n’a rien à voir avec le rap américain souvent violent et misogyne », souligne le rappeur.
Julien ne sait pas encore où tout ça le mènera. Cet été, il va compléter sa maîtrise et après, il comprend qu’il lui faut maintenant songer à entamer une carrière dans son domaine d’étude. Mais, le rappeur en lui sera toujours-là dans un coin prêt à bondir…
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