Rien n’est encore scellé, affirme Chantale Jeannotte
« Les résidents nous ont affirmé ce soir que leurs propriétés ne devraient pas faire partie d’une Zone d’intervention spéciale. Nous en tenons compte et il se peut que la Zone soit effectivement réétudiée », a indiqué la députée de Labelle Chantale Jeannotte à l’issue d’une assemblée d’information houleuse, à l’ancienne église Saint-Rémi, à Amherst.
La députée de Labelle a indiqué qu’on avait effectivement constaté, au Ministère, que certaines photos satellites sur lesquelles on s’était basées en partie pour établir les Zones d’intervention spéciale (ZIS) « n’avaient pas de bon sens ».
L’élue caquiste a promis que les commentaires des résidents d’Amherst allaient être relayés à la ministre Andrée Laforest (Affaires municipales et Habitation). Cliquez ici pour lire ces commentaires.
Rien n’est joué
Mme Jeannotte n’a pas acquiescé à toutes les critiques formulées lors de l’assemblée. Elle a notamment réfuté les reproches « d’actions précipitées » de la part du gouvernement. « Si on n’avait rien fait, les critiques auraient été encore plus vives », a-t-elle affirmé
La députée provinciale a souligné à quelques occasions l’importance d’établir un cadre normatif pour les questions d’inondations. « Le gouvernement ne peut plus se permettre de traiter la question en silo », a-t-elle soutenu.
Le mécontentement des citoyens ne l’a aucunement décontenancée, a-t-elle ajouté. « On les comprend, c’est normal. Je peux leur affirmer qu’on ne les abandonnera pas ».
La députée de Labelle a ajouté que le dossier de la ZIS d’Amherst est loin d’être clos. « On n’est qu’en août. Le processus de réflexion va se poursuivre jusqu’au mois de décembre », a-t-elle affirmé.
« Le gouvernement a dépensé plus de 600 millions de dollars à la suite des inondations de 2017 et 2019. Ça ne peut pas continuer », a cependant renchéri la députée.
Mme Jeannotte, autant que la directrice régionale du Ministère des Affaires municipales et de l’Habitation Claudette Larouche, ont invité la population à voir la ZIS comme un moratoire plutôt que comme un fait accompli. « On met une cloche sur une zone pour s’accorder un temps de réflexion », a indiqué Mme Larouche.
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