Nadine Clément, qui travaille dans le domaine horticole, reconnaît la plante néfaste, au premier coup d’œil. Au cours des dernières années, elle en a détecté sur une terrasse paysagée, à l’intersection des chemins de Courchevel et du lac Gélinas. Après en avoir fait part à la Ville, les plants ont été enlevés. Début juin, Mme Clément a fait un signalement pour un nouveau plant toujours au même endroit.

La Ville de Mont-Tremblant souligne qu’il est essentiel d’empêcher la berce du Caucase de se multiplier. « Comme la présence de celle-ci a été signalée à deux reprises dans le même secteur au cours des deux dernières années, le Service de l’environnement et du développement durable planifie, pour les prochaines années, une visite annuelle printanière sur les lieux afin d’assurer un suivi et agir promptement. Le moment idéal pour l’enlèvement de la plante est au début du printemps », indique-t-on.

De très rares cas

Selon le site Internet du ministère de l’Environnement du Québec, le contact avec la sève de cette plante, qui contient des toxines, peut rendre la peau extrêmement sensible au soleil causant des dommages aux cellules cutanées superficielles avec lésions apparentées à des brûlures, douloureuses et parfois graves.

Questionnée sur la berce du Caucase, la Ville de Mont-Tremblant indique que les cas sur le territoire sont très rares, mais il y en a bel et bien eu. On précise que la plupart des signalements s’avèrent en fait des plants de berce laineuse. Semblable à la précédente, celle-ci est plutôt une plante indigène qui ne cause pas de problèmes de santé.

Toutefois, la Ville de Mont-Tremblant souligne que lorsque la berce du Caucase se trouve sur un terrain public, la Ville l’enlève dès qu’elle est identifiée. C’est au propriétaire de se charger de la faire éradiquer de façon appropriée lorsque le plant se trouve sur son terrain privé.

Rappelons qu’il convient de prendre de grandes précautions pour détruire la plante. Il est bien avisé de consulter un site crédible, comme celui du ministère de l’Environnement, avant de procéder à l’élimination.

Signalement 2019

Cet été, le délai a été plus long que souhaité dans le traitement d’un signalement de plant de berce du Caucase par une résidante, reconnaît la Ville de Mont-Tremblant.

« Deux précédentes requêtes à ce sujet, en 2017 et en 2018, ont effectivement été traitées dans un délai variant entre deux jours et trois semaines, conformément aux délais standards de la Ville. Cependant, avec l’arrivée des bacs bruns en mai et le début de la collecte des matières organiques, l’équipe du Service de l’environnement et du développement durable a été très occupée ces dernières semaines », explique-t-on.

Reconnaître la berce du Caucase

Dimensions

• la plante peut mesurer de 2 à 5 mètres de hauteur;

• après avoir été tondue ou fauchée, elle peut mesurer de 30 cm à 1 mètre;

• ses feuilles peuvent atteindre 1,5 mètre de largeur et 3 mètres de longueur.

Fleurs

• les fleurs sont blanches;

• elles poussent sur une même tige, en formant des ensembles de fleurs de forme arrondie, appelées ombelles;

• chaque ombelle mesure de 25 à 50 cm de diamètre. 

Feuilles

• elles se divisent en 1 à 3 feuilles plus petites, profondément découpées et pointues.

Tige

• elle est très robuste et creuse;

• elle mesure de 4 à 10 cm de diamètre;

• elle est recouverte de poils blancs rudes, éparpillés sur toute la tige, mais surtout présents à la base de la tige des feuilles;

• elle présente de nombreuses taches de couleur rouge framboise à violet, étendues et bien définies.

Source: www.environnement.gouv.qc.ca

PHOTO CI-BAS:

 

Un jeune plan de berce de Caucase qui n’a pas encore atteint sa maturité.

 

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