Amherst veut se doter d’un centre d’interprétation de l’histoire
La communauté d’Amherst pose les premiers jalons d’un projet de centre d’interprétation de l’histoire locale et régionale.
La Municipalité d’Amherst et des organismes de la communauté sollicitent l’aide du Fonds d’appui au rayonnement des régions pour concrétiser ce projet. L’église Saint-Rémi, l’ancienne mine Kaolin, la Tour à feu, le moulin à scie d’Eustache et des éléments liés à la présence autochtone de la nation des Weskarinis sont autant d’éléments qui se grefferaient au projet. Le maire d’Amherst Jean-Guy Galipeau parle d’un « projet touristique majeur à portée régionale ».
Le maire Galipeau a indiqué que des artistes et professionnels ont été recrutés ou approchés pour se joindre à l’entreprise. Parmi eux, le sculpteur Armand Vaillancourt qui a été contacté en vue d’une possible œuvre thématique, le réalisateur de films documentaires Bruno Carrière, qui prépare une oeuvre sur la tragédie des mineurs locaux victimes de la silicose ainsi que l’historien et muséologue Denis Chabot, qui a déjà recueilli de la documentation au sujet de l’histoire d’Amherst.
Au moins deux d’entre eux devaient étaient présents à une réunion publique d’échange lundi (15 juillet) à l’hôtel de ville d’Amherst. Les conseillers municipaux et des citoyens membres d’associations locales devraient également être de la partie.
« Déjà beaucoup d’éléments de documentation et d’information ont été recueillis. On a retrouvé un article écrit dans la revue Relations des Jésuites dans les années 1940 intitulé « La bataille de la Silicose » et obtenu l’appui des Gardiens du patrimoine archéologique des Hautes-Laurentides », a indiqué le maire Galipeau.
Projet en deux phases
Le projet serait réalisé en deux phases. La première phase consisterait à restaurer et mettre en place un centre d’interprétation à l’église. Le centre explorerait les thèmes des premiers habitants, les autochtones de la nation des Weskarinis, ainsi que de la colonisation par les familles loyalistes et canadiennes-françaises.
Une deuxième phase relaterait le développement de l’industrie de la forêt et de la mine et l’affaire Silicose, une maladie liée à l’extraction de la silice qui a décimé la population des anciens mineurs laissant de nombreuses familles dans la misère.
Dans le cadre de cette deuxième phase, on revisiterait l’histoire de l’activité économique de la région combinée à un circuit à vélo relié au corridor aérobique donnant accès aux sites de la Tour à feu, du moulin à scie d’Eustache, du centre d’interprétation et de l’ancienne mine de silice. La deuxième phase nécessiterait de nouveaux investissements.
Amherst est la porte d’entrée des Laurentides pour les visiteurs en provenance d’Ottawa et de l’Outaouais. Déjà la halte routière installée par la municipalité est très populaire, le centre d’interprétation deviendra un complément naturel.
Les données de circulation font état d’un débit journalier hivernal de 2100 véhicules par jour et de 4100 l’été, pour un débit journalier moyen annuel de 3000 véhicules, indique l’historien et muséologue Denis Chabot, dans un document qui précise le potentiel touristique d’Amherst et du projet anticipé.
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