Michel Robichaud remet de pleines chaudières de languettes
Michel Robichaud a conclu une résolution vieille d’au moins 20 ans début juin en allant remettre trois pleines chaudières de languettes de canettes à la Coop de Mont-Tremblant. Le commerce redonnera les languettes à une fondation qui les revendra pour acheter des fauteuils roulants à des personnes dans le besoin.
L’ébéniste de Mont-Tremblant avait eu un coup de cœur lorsqu’un de ses anciens employés lui avait parlé de l’œuvre de la Fondation Clermont Bonnenfant. « Ça remonte à au moins 20 ans. À partir de ce moment-là, j’ai pris la résolution de ramasser toutes les languettes et j’ai aussi demandé à mes employés de ne pas laisser traîner une seule canette. Peu à peu, le mot s’est passé et des amis et des membres de ma famille ont commencé à ramasser des languettes et à me les remettre », relate-t-il.
Ce printemps, en faisant le ménage dans son sous-sol, il en est venu à la conclusion qu’il était temps de remettre sa récolte à la Coop des Fermes du Nord, sachant que celle-ci en faisait la cueillette pour la Fondation Clermont Bonnenfant.
« On les place dans des boîtes et on les empile sur des palettes. À la fin de l’année, on en a vraiment beaucoup », indique le gérant de la Coop Michel St-Jean.
Ce dernier a indiqué que la Coop récoltait déjà les canettes lorsqu’il a commencé à y travailler il y a 11 ans. Une employée a précisé que la coutume remontait à bien avant. Le fils d’un employé avait eu un grave accident et se retrouvait en fauteuil roulant, ce qui avait été le coup de départ de l’opération.
La collecte continue
Outre le fait que les trois seaux de languettes commençaient à être encombrants, Michel Robichaud a également eu un déclic avec l’approche de la Journée internationale de la sclérose en plaques, une cause qui lui tient à cœur depuis le décès de son fils qui en souffrait. « J’y ai vu un bon moment pour faire mon don ».
Michel Robichaud constate également que cette façon de se départir des languettes est saine pour l’environnement.
La collecte est tellement une bonne idée en fait que l’ébéniste a l’intention de recommencer dès maintenant une nouvelle cueillette. « De toute façon, c’est rendu automatique, je vois une goupille et je la ramasse », mentionne-t-il.
Il promet toutefois de ne pas attendre 20 ans avant de les redonner cette fois. « Je vais maintenant les ramasser dans un petit sac à sandwich et aller les porter dès qu’il sera rempli », dit-il.
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