« Ça valorise à la fois nos forêts et nos terres agricoles » -Jean-Pierre Dontigny
Le développement de la filière des produits forestiers non ligneux (PFNL) dans la région a tout pour plaire, aux yeux de la MRC des Laurentides.
« Contrairement à la foresterie traditionnelle, où on coupe des arbres, ce qui entraîne une perte pour les villégiateurs, les PFNL gardent telle quelle la forêt. On va récolter sur les lots forestiers des champignons, des têtes de violon, ou dans les érablières, on va chercher le sirop d’érable. Bref, on fait travailler la forêt pour nous, au lieu de la couper », explique Jean-Pierre Dontigny, directeur de l’aménagement et de la planification du territoire à la MRC.
L’autre avantage important, outre les conflits d’usage, est la possibilité qu’auraient les PFNL pour revaloriser les municipalités en périphérie de l’axe de la 117. On parle des communautés forestières, comme Sainte-Lucie-des-Laurentides et Amherst, mais aussi des municipalités agricoles, comme Huberdeau. « Il y a sur notre territoire plusieurs terres agricoles en friche. Plutôt que de remettre tout ça en état pour de l’agriculture conventionnelle, pourquoi ne pas profiter de la forêt qui y a repris du terrain pour y récolter des PFNL? », soutient M. Dontigny.
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Les moyens d’y arriver
Cette filière économique, dont on estime le potentiel très important sur notre territoire, il y a longtemps qu’on veut la développer. Selon la MRC, il y a cependant différents défis qui empêchent encore de la voir prendre son essor. La première chose, c’est de dresser l’inventaire des lots qu’on veut exploiter. Sur cet aspect, la MRC est proactive en misant sur les terres publiques intramunicipales (TPI). Avec quatre autres partenaires (la Ville de Mirabel et les MRC de Deux-Montagnes, d’Argenteuil et d’Antoine-Labelle), elle développe présentement un outil géomatique qui servira à analyser les TPI pour en identifier le potentiel.
Pour sa part, la Corporation de développement économique (CDE) de la MRC travaille à positionner la région comparativement à ses rivales dans la filière des PFNL. « Pour s’imposer, il faut avoir des espaces pour transformer les produits ici, dans la MRC. Ça implique la création d’industries de transformation à proximité des sites de cueillette », explique Paul Calce, directeur général de la CDE. Son organisme travaille déjà de concert avec les municipalités pour réserver des terrains qui accueilleront ces entreprises, dans un avenir rapproché.
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