La FIQ manifeste devant l’hôpital Laurentien
Des membres locaux de la FIQ (Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec), syndicat qui représente les 4 200 professionnels en soins dans les Laurentides, se sont mobilisés ce midi devant l’hôpital Laurentien pour appuyer leur comité de négociations en vue d’obtenir une convention collective satisfaisante.
« Nous représentons l’ensemble des professionnels infirmiers, infirmières, auxiliaires et inhalothérapeutes de la région », a commencé Francis Charbonneau, inhalothérapeute et vice-président Secteur Nord (FIQ – Syndicat des professionnelles en soins des Laurentides), secteur qui couvre les établissements de santé de Sainte-Agathe-des-Monts jusqu’à Mont-Laurier. « Les fusions dans le domaine de la santé nécessitent de nouvelles négociations, d’où la série de mobilisations de membres qui, au cours des deux prochaines semaines, manifesteront à tour de rôle dans tous les coins des Laurentides. »
Julie Daignault est présidente locale du syndicat FIQ. « Nous trouvons que le tempo (des négociations) est un peu lent. De notre côté, nous sommes prêts à négocier à temps complet. Nous avons fait les revendications nécessaires, La balle est dans le camp de l’employeur. »
Auparavant, plus de 26 matières à négocier l’étaient au niveau local, dans chaque établissement. Dans les Laurentides, chacun de ces établissements avait sa propre convention collective. Or, depuis les fusions faites en 2015, ces matières à négocier doivent dorénavant l’être au niveau d’un seul établissement représentant toutes les Laurentides. « Tout ce qui est monétaire est négocié au niveau national, (pas local ni régional) », reprend Mme Daignault. « Nous, ce qui nous préoccupe, ce sont les conditions de travail. Des exemples? L’octroi des vacances, des postes, les congés fériés… »
Le temps supplémentaire…
La présidente locale de la FIQ explique du même coup que son syndicat n’est évidemment pas favorable au T.S.O. (temps supplémentaire obligatoire des infirmiers/infirmières). « Il est clair que nous n’aurons jamais cet article dans une convention collective parce que ce n’est pas une façon de gérer vraiment intéressante, en particulier pour nos membres pour qui cette mesure est très néfaste », ajoute-t-elle.
Mme Daignault reconnaît que cette perspective d’avoir à faire du temps supplémentaire obligatoire est un facteur qui n’incite pas quelqu’un à montrer de l’intérêt pour un poste permanent. « Nous favorisons plutôt un rehaussement du ratio professionnel/patients et des postes, rehaussement qui permettra à des temps partiels d’obtenir du temps plein. Nous visons par le fait même la stabilisation des équipes au niveau local, qui se fera également en minimisant le besoin du recours au temps supplémentaire. »
Pareille manifestation de membres locaux de la FIQ a été tenue à Saint-Eustache (secteur Deux-Montagnes), la veille (mercredi 7 mars) et d’autres sont prévues au cours des prochains jours, notamment à Mont-Tremblant, Mont-Laurier, Rivière-Rouge et Saint-Jérôme.
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