Annonce gouvernementale: les dollars pleuvent sur les clubs de motoneige
La ministre déléguée aux Transports Véronyque Tremblay et la ministre du Tourisme Julie Boulet ont annoncé le 27 février qu’une somme totale de 10,7 millions de dollars sera investie pour la réalisation de projets d’infrastructures dans les différents clubs et organismes de véhicule tout-terrain (VTT) et de motoneige du Québec. L’argent, octroyé en vertu du Programme d’aide financière temporaire pour améliorer la sécurité sur les sentiers de véhicules hors route, sera distribué pour soutenir des projets déposés en 2017-18, mais qui n’avaient pas été retenus faute de fonds.
Dans les Laurentides, il est trop tôt, selon Danny Gagnon de la Fédération québécoise des clubs quads, pour savoir quelle partie de cette somme pourrait aller aux clubs locaux de VTT. « Nous avons jusqu’au 31 mars pour redéposer des projets refusés dans le passé pour qu’ils se réalisent. Le processus sera repris et les projets réévalués », affirme-t-il.
Le nord favorisé
Du côté des motoneiges, par contre, on peut d’ores et déjà cibler trois projets qui devraient se réaliser grâce à l’octroi de subventions, suite à cette nouvelle annonce. Jean-Claude Raymond, administrateur de la Fédération des clubs de motoneigistes du Québec (FCMQ) pour la région des Laurentides, mentionne notamment la création d’un pont sur le territoire du club Amico, de Notre-Dame-du-Laus. Le pont Cousineau, sur le territoire du Club de moto-neige de Labelle, pourrait aussi être bâti.
« Les sommes ont l’air considérables, mais ne le sont pas tant que ça, précise M. Raymond. Il y a 30 ans, dans les sentiers de motoneige, on pouvait construire un pont pour 6000$. Aujourd’hui, avec la règlementation beaucoup plus sévère, il faut faire des plans et devis, recourir à des ingénieurs, et tout ça fait monter la facture énormément. De nos jours, le même pont coûte 120 000$ à faire. »
Jean-Claude Raymond rappelle du même souffle que les 10,7 M$ octroyés pour les sentiers aujourd’hui proviennent d’une partie de l’argent perçu sur les droits d’immatriculation des motoneigistes et quadistes. « C’est comme si on se finançait un peu nous-mêmes », soutient-il.
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