Le maire d’Amherst ne ménage pas ses propos en regard au problème des communications d’urgence dans certains secteurs de sa municipalité. Il urge les intervenants à agir « avant qu’un incident tragique ne se produise ».

Ainsi, le maire Galipeau a convaincu des représentants des services de premiers répondants d’Amherst, de la Régie incendie Nord Ouest Laurentides, de la Sûreté du Québec et du ministère de la Sécurité publique de participer à une réunion spéciale.

Le préfet de la MRC des Laurentides Denis Chalifoux, le député fédéral de Laurentides-Labelle David Graham, son adjoint Hugo Paquette, le directeur des affaires gouvernementales chez Bell Canada Stéphane Couture, les conseillers municipaux d’Amherst Caroline Champoux et Jean Bourassa ainsi que le directeur général adjoint de la municipalité d’Amherst Martin Léger prenaient part à la réunion.

La rencontre avait pour but de rappeler avec insistance le manque de couverture cellulaire dans le secteur Vendée de la municipalité d’Amherst. Selon les intervenants de la municipalité, la situation affecte sérieusement l’efficacité des services d’urgence. On précise que le temps de réponse aux appels est affecté, de même que la gestion des interventions, le stress des intervenants, la demande d’assistance et, ultimement, des risques sont posés pour des vies humaines, dit-on.

Couverture de risques                                                                                                   

Le représentant du ministère de la Sécurité publique Serge Fortier a par ailleurs rappelé, lors de la réunion, que la conformité au schéma de couverture de risques est obligatoire, en ce qui touche notamment le temps d’intervention. « La qualité des communications avec les services d’urgence et entre ces derniers est un élément essentiel du schéma de couverture de risques », a-t-on mentionné.

Le maire Jean-Guy Galipeau a pour sa part souligné l’importance d’un partenariat « afin de permettre l’installation d’une tour de télécommunication cellulaire ». Selon lui, telle serait une solution durable. « Les citoyens ne peuvent assumer à eux seuls le coût d’installation d’une nouvelle tour », a par ailleurs précisé le maire.

Du côté de la municipalité, on a fait savoir que deux scénarios d’implantation d’une tour de télécommunication seront acheminés à Bell Canada. L’entreprise sera invitée à évaluer la faisabilité des scénarios et les coûts associés. « Par la suite, nous serons en mesure de déterminer les besoins en matière de financement et de réaliser ce projet dans les meilleurs délais possible », affirme-t-on.

 

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