L’économie de Mont-Tremblant a solidement établi ses assises touristiques et devrait en rajouter sur cette force. C’est ce qu’on conclut à la lumière des propos du chef de la CAQ, François Legault, lors de son passage dans la salle des nouvelles de L’Information du Nord dans le cadre de sa tournée des Hautes-Laurentides.

Fraîchement sorti d’une rencontre avec le conseil municipal de la Ville de Mont-Tremblant, François Legault a laissé entendre qu’il n’y avait aucun problème, à son avis, de miser presque exclusivement sur le tourisme. « Le problème, c’est la qualité des emplois », mentionne-t-il.

« Importer des touristes, c’est très payant, surtout un tourisme haut de gamme », prétend-il. Dans cette voie, le gouvernement du Québec doit s’impliquer pour s’assurer que la destination Mont-Tremblant est disponible en forfait. Le concours de Québec ne doit pas se limiter à de beaux discours, mais se traduire par un apport financier. « Québec devrait se montrer plus dynamique », soutient-il.

En matière touristique, on pourrait vendre en groupe les trois principales destinations Montréal, Québec et Mont-Tremblant, croit le chef de la CAQ.

Lorsqu’on lui demande si le gouvernement devrait investir dans les stations de ski pour les aider à faire face aux aléas d’une météo de plus en plus capricieuse, François Legault bifurque vers le thème de la nécessité pour Québec de démontrer plus de leadership afin d’attirer des touristes.

Le tourisme haut de gamme est l’avenir pour Mont-Tremblant, répète-t-il. « Il faudra cependant mieux payer les gens de l’industrie. Je reste ouvert à ce qu’il y ait d’autres secteurs qui se développent. Mais, ce dont on a surtout besoin, ce sont des emplois à 25$ de l’heure », consent-il par ailleurs.

Secteur forestier

Pour ce qui est de l’industrie de la forêt, longtemps un pilier de l’économie des Hautes-Laurentides, François Legault dit y croire « puisqu’il ira visiter des entreprises de transformation dans le secteur lors de sa visite dans la région de Mont-Laurier ».

« Il faut surtout viser la transformation et les exportations. Il y a encore un potentiel pour cette industrie. L’Ontario a eu une plus forte croissance des exportations vers les États-Unis que le Québec. Ils ont su profiter du dollar à 0,80$. Mais il faut aider nos entreprises. Encore dans ce cas-ci, le gouvernement ne s’est pas montré assez dynamique », répète François Legault.

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