« L’aréna, c’est certainement ma plus grande fierté », a indiqué Gilles Cadieux quelques instants après avoir appris que les lieux porteraient dorénavant son nom.

Gilles Cadieux s’était avancé au centre de la patinoire pour la mise en jeu protocolaire du tournoi de hockey pee-wee de Mont-Tremblant. Entouré du maire Luc Brisebois et des conseillers municipaux, il croyait souligné le début de cet événement marquant de la saison du hockey mineur à Mont-Tremblant. D’autant plus qu’il s’agissait cette année de la 25^e édition du tournoi, qui porte incidemment aussi son nom.

Le maire Luc Brisebois l’a pris par surprise en annonçant que l’enceinte s’appellerait l’aréna Gilles Cadieux.

« Gilles est un citoyen qui a toujours eu à cœur d’offrir un lieu adéquat pour le développement du hockey et du patinage artistique à Mont-Tremblant. C’est grâce à lui et ses complices que vous pouvez patiner et jouer au hockey à l’année, » a témoigné le maire Luc Brisebois.

L’ancien enseignant, président du hockey mineur et conseiller municipal a eu une exclamation de surprise en se tournant vers son épouse Micheline Boisselle qui l’accompagnait au centre de la patinoire. L’annonce a été accueillie par des applaudissements chaleureux de la part des conseillers municipaux, des organisateurs du tournoi, des jeunes joueurs et du public dans les gradins.

Gilles Cadieux est très étroitement lié au hockey mineur à Mont-Tremblant depuis des décennies. Par ailleurs, la conseillère municipale, Roxanne Lacasse, elle-même pionnière du patinage artistique dans la ville, a rappelé que la construction de l’aréna avait permis à ce sport de prendre son envol localement.

Une campagne ardue que Gilles Cadieux n’a jamais regrettée

Quelques instants après la cérémonie, dans les coulisses de « son » aréna, Gilles Cadieux s’est rappelé que l’édifice n’avait pu voir le jour qu’après une longue et difficile.

« Il a fallu deux référendums avant que le projet soi accepté. Pourtant, le maire Fernand Léonard et son conseil étaient de notre côté de même que beaucoup de gens influents, dont les clubs Optimiste et Richelieu », a-t-il mentionné.

« J’avais fait mes études au collège Roussin de Pointe-aux-Trembles où on avait un aréna. J’avais vu comment c’était utile et agréable. Quand, je suis revenu ici, il fallait se geler dehors et obtenir du temps de glace à l’arène de Mont-Laurier pour pouvoir finir nos saisons. On était rendu en 1970. Ça n’avait pas d’allure », a raconté le grand sportif.

Avec une campagne de financement public qui a permis de recueillir de 50 000$, une somme importante dans le contexte de l’époque et un référendum gagnant, le projet de l’arène de Saint-Jovite a pu aller de l’avant.

Gilles Cadieux était aux premières loges pour l’ouverture du centre sportif en 1975.

Depuis ce temps, il n’a reçu que des félicitations et des applaudissements, dont l’ultime reconnaissance de l’actuel conseil municipal de nommer les lieux à son nom, pour la détermination dont il a fait preuve pour procurer cet aréna à sa communauté.

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