L’acceptabilité sociale de l’exploitation forestière inévitable
Le facteur de l’acceptabilité sociale est devenu un incontournable pour l’industrie forestière. S’y soumettre est demandant, même coûteux financièrement. Néanmoins, il est possible de rallier le public aux coupes forestières encadrées.
On pouvait tirer ces conclusions de deux conférences sur le thème de l’acceptabilité sociale des coupes de bois, dans le cadre de l’événement Grand rendez-vous Bois, de l’organisme Signature Bois Laurentides, au Casino de Mont-Tremblant.
Revenant sur le cas épineux de coupes près de la Montagne noire à Saint-Donat, Guilhem Coulombe du Groupe Crête a indiqué que le dossier qui avait commencé par des manifestations des opposants dans les rues, c’était soldé par une entente avec la communauté pour permettre des coupes.
« Parfois c’est drôle de voir comment les choses peuvent changer », a mentionné le responsable de la planification et de l’harmonisation au Groupe Crête.
Ce dernier a indiqué que les forestiers avaient pris le temps de s’asseoir et de discuter avec les opposants. L’appui d’élus déterminés à amener les parties à des compromis a aussi été crucial, a indiqué M. Coulombe.
« Après les premières manifestations, la poussière est retombée et on a commencé à discuter. Nous avons amené le public en forêt. C’est ça qui a fait la différence. Un lien de confiance s’est bâti à partir de ce moment-là », a mentionné l’expert.
Des solutions possibles
Pour sa part, le professeur de politiques forestières à l’université Laval Luc Bouthillier a relayé les conclusions de deux études américaines sur l’exploitation forestière et l’acceptabilité sociale.
Il en venait à peu près aux mêmes conclusions que Guilhem Coulombe. Si les parties s’assoient ensemble, elles peuvent trouver des solutions, a-t-il mentionné en s’appuyant sur les études.
Néanmoins, il faut d’abord reconnaître que l’acceptabilité sociale est nécessaire. Il faut viser ceux qu’il a appelés les publics intéressés. Les démarches, quoique coûteuses, sont enrichissantes, a-t-il soutenu.
Le professeur de l’université Laval a convenu que les stratégies proposées dans les études américaines étaient déjà en bonne partie en place au Québec. Elles le sont par le biais des Tables locales de gestion des ressources et du territoire (TLGIRT). Mais dans le concret, leur travail n’a pas abouti à l’acceptabilité sociale.
Le professeur a déduit qu’on avait consulté, mais en fin de compte, c’est le Ministère des Forêts qui a pris les décisions finales et c’est qui fait problème. « Il faut aller plus loin », a-t-il conclu.
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