Les policiers de Mont-Tremblant équipés du Taser
Le pistolet à impulsion électrique, communément appelé Taser fait son apparition dans l’équipement des policiers de la Ville de Mont-Tremblant.
Les médias locaux ont été invités aujourd’hui (15 novembre) à une mise en contexte de l’intégration de l’arme dans l’équipement à Mont-Tremblant. En plus, le capitaine Alexandre Boucher et l’agent Éric Cadotte se sont prêtés à une démonstration. Si l’on se fie à leurs réactions physiques et verbales, il conviendrait de qualifier l’exercice de « douloureux »
L’agent aux relations communautaires Éric Cadotte a expliqué que la décision d’intégrer le pistolet à impulsion électrique découlait de recommandations des coroners. Celles-ci ont été énoncées la plupart du temps à la suite de cas d’interventions policières impliquant des personnes atteintes de maladies mentales en état de crise.
Selon l’agent Cadotte, dans de tels cas, le pistolet à impulsion électrique s’avère le meilleur équipement. « C’est certain que les moyens de la dissuasion verbale sont toujours privilégiés», a soutenu le policier. Selon lui, toutefois dans la plupart des cas d’utilisation du pistolet à impulsion électrique, le sujet n’y répond plus. Il est très agité et agressif et souvent en possession d’un objet dangereux.
Neuf policiers formés
Au total, neuf policiers du service ont été formés pour utiliser le pistolet. À tous les quarts de travail, il y aura deux policiers équipés de l’arme.
Les journalistes présents au point de presse ont appris qu’au moment du déclenchement des fléchettes celles-ci délivrent la décharge électrique de dizaines de milliers de volts. Les fléchettes peuvent elles-mêmes causer des blessures. Celles-ci sont mineures toutefois, selon les policiers.
L’agent Cadotte a par ailleurs dit se sentir « sous le choc » quelques minutes après avoir encaissé la décharge. L’agent Simon Côté, le policier chargé de la formation sur l’utilisation de l’arme à la Police de Mont-Tremblant a indiqué que l’effet physique postérieur pouvait se comparer « à un combat ou à une fuite ».
Les policiers qui feront l’usage du pistolet se sont astreints à des séances de formation et ils ont également été instruits, pendant une journée, sur le sujet de la santé mentale.
L’agent Cadotte a par ailleurs soutenu que les pistolets à impulsion électrique ne causaient pas la mort. Selon lui, ce sont d’autres facteurs liés à l’état du sujet avant et pendant l’intervention, comme une grande excitation cardiaque, qui seraient responsables.
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