L’industrie forestière manque de main-d’œuvre et de bois
«L'industrie du bois est passée d'une crise forestière à une crise de la main-d'oeuvre», ont indiqué les participants à l'assemblée annuelle de Table Forêt Laurentides, le 27 septembre, à Mont-Tremblant.
«L’industrie du bois est passée d’une crise forestière à une crise de la main-d’oeuvre», ont indiqué les participants à l’assemblée annuelle de Table Forêt Laurentides, le 27 septembre, à Mont-Tremblant.
Les intervenants à cette assemblée de l’organisme voué à faire connaître le secteur forestier ont souligné que des statistiques post crise forestière (2008) indiquent que l’industrie fournit toujours 3500 emplois dans les Laurentides.
«L’industrie a su se relever et elle va bien. La récolte de bois a augmenté de 20 pour cent rien qu’en 2015. La demande pour les produits est forte et le dollar canadien est bas », a expliqué le président Charles Gélinas.
Quant aux déclarations incendiaires du président américain Donald Trump et de son administration, elles ne concernent pas beaucoup les domaines de spécialité de l’industrie dans les Laurentides. «On ne peut pas dire que ce sont de bonnes nouvelles à entendre, mais ce n’est pas catastrophique pour notre production régionale. Les Américains semblent se pénaliser davantage eux-mêmes», a soutenu le président.
Le manque de main-d’œuvre est une bien plus grande source de préoccupation, ont expliqué les intervenants.
«Récemment, j’ai mis deux mois à pourvoir un poste de technicien forestier. C’est finalement une personne qui avait quitté le domaine depuis un certain temps qui a accepté de revenir et prendre le poste», a relaté Charles Gélinas, un ingénieur forestier et consultant.
Table Forêt Laurentides organise incidemment des activités pour convaincre les jeunes dans les écoles, que ce soit pour le travail manuel à la scie à chaîne, aux commandes de la machinerie, en usine ou en la gestion de la forêt.
Forêts privées
Outre un problème de main d’œuvre, l’industrie du bois régional souffre d’une sous-exploitation des forêts privées, a fait remarquer le président de Table Forêt Laurentides.
Alors que 40 pour cent de la production de bois doit provenir des forêts privées, seule une fraction est en fait exploitée.
«C’est pas un crime de couper un arbre. Il y a beaucoup de sensibilisation à faire», a lancé un participant.
La mauvaise image du coupeur d’arbre s’est tellement ancrée dans la population que les propriétaires de forêts privées ne font plus les coupes permises, laissant même sur la table des possibilités de profiter de programmes gouvernementaux et d’avantages fiscaux, a fait remarquer Charles Gélinas.
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