Simon Boulerice, conférencier à Mont-Tremblant

  • Publié le 13 oct. 2025 (Mis à jour le 13 oct. 2025)
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Photo: Bruno Petrozza
Photo: Bruno Petrozza

Le volubile et prolifique auteur fait en saut à la salle du conseil de l’Hôtel de Ville pour y présenter une conférence intitulée Se révéler par l’art.

L’auteur, dramaturge, comédien et chroniqueur avec qui L’info a pu s’entretenir récemment, donne un aperçu de la conférence qu’il s’apprête à présenter le 18 octobre en après-midi. « Je parle de mon propre vécu, comme quoi l’art m’a véritablement révélé. L’art m’a transformé parce qu’étant enfant j’étais très solitaire. Il y a d’abord eu la lecture qui est arrivée dans ma vie, un peu par accident. Ma professeure, Marie-Andrée m’a dit que j’écrivais bien, elle faisait allusion à ma calligraphie, moi je me suis immédiatement perçu comme un écrivain. Je me suis mis à lire des livres pour honorer ce compliment que m’avait fait mon institutrice. »

Il explique que dès ce moment il est devenu un lecteur, mais aussi un apprenti écrivain. Il confie que le dessin et les arts plastiques en général ainsi que la danse ont eu aussi une grande importance dès son enfance, le théâtre lui est arrivé un peu plus tard lors de ses études secondaires « Dans cette conférence que j’ai donnée à plusieurs reprises je prêche sur le fait que l’art, dès notre plus jeune âge, est émancipateur et libérateur. »

Celui qui a étudié quatre ans dans une école de théâtre se réjouit du bien que ces conférences lui apportent. « Je n’ai pas autant joué que je ne l’aurais désiré à une certaine époque et je crois que ces conférences sont venues assouvir mon désir d’être vu et entendu. Parce qu’être auteur c’est être dans l’ombre, c’est un travail solitaire et je suis très à l’aise avec ça, mais il existe en moi une partie qui aime ça briller (rires). Être sous les projecteurs ça me rend très heureux, mais je suis aussi ravi de regagner l’ombre et le silence par la suite et me remettre à écrire. J’aime cet équilibre »

L’homme aux 72 livres

Simon Boulerice a déjà publié 72 ouvrages, des romans, des livres jeunesse, du théâtre, de la poésie… Il travaille à l’heure actuelle sur un nouvel opus. « Ça s’appelle Je n’ai pas été invité, c’est un album illustré qui s’adresse aux 5-10 ans. »

Celui qui ne se rappelle pas avoir déjà mis les pieds à Mont-Tremblant est ravi d’y faire un saut pour venir à la rencontre de ses lecteurs. « Je ne crois pas être déjà allé à Tremblant, mon chum est skieur et y va régulièrement, moi, j’ai skié une fois dans ma vie et ça m’a fait peur, je n’en garde pas un souvenir très heureux, disons. »

Simon est aussi porte-parole de la Semaine pour l’école publique, une cause qui lui tient à cœur. « Je suis le fruit de l’école publique. Ce qui est vraiment cher à mon cœur c’est la mixité sociale qu’on retrouve dans nos écoles publiques. Pas juste au niveau social, mais aussi à la mixité socio-économique, notamment. »

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