Un spectacle suspendu entre ciel et forêt

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Du 3 juillet au 31 août 2025, le Sentier des cimes Laurentides accueillera de nouveau Là-Haut, un spectacle de cirque aérien en pleine nature, présenté en collaboration avec Vague de Cirque. Après le succès de l’été dernier avec 64 représentations, le spectacle revient dans une version renouvelée, encore une fois empreinte de prouesses acrobatiques.

« Pourquoi recommencer cette année ? Parce que c’est trop extraordinaire, c’est unique d’avoir un spectacle à l’intérieur d’une tour comme ça », lance Kathy Poulin, directrice générale adjointe du Sentier des cimes. « Il y a beaucoup de gens qui nous ont dit qu’ils n’avaient pas pu venir l’année passée ; il fallait le refaire, on n’avait pas le choix. »

La tour panoramique de 40 mètres, point culminant du parcours suspendu du Sentier, devient le théâtre d’une histoire aérienne où les artistes évoluent entre 20 et 35 mètres de haut « ce qui est rare », détaille Mme Poulin. La proximité du public avec les acrobates fait toute la magie du spectacle, selon elle : « On a l’impression de faire partie du spectacle parce que les artistes sont à la même hauteur que nous », explique Kathy Poulin.

Une version revisitée

Pour Noémie Gervais, cofondatrice de Vague de Cirque, l’idée n’était pas de refaire une complète nouvelle création. Toutefois, l’équipe artistique a souhaité offrir une nouveauté à ceux qui reviennent. « Tous les artistes sont nouveaux, les numéros complètement renouvelés et on a deux nouveautés aussi : un numéro de danse de paroi et un numéro de sangle aérienne. »

« C’est la même histoire de rencontres de voisinages, mais ça change quand même beaucoup », ajoute Mme Gervais. « Lisa Hünnekens, à la corde volante, est incroyable. Son niveau technique est très élevé, c’est l’une des meilleures au monde en ce moment. On est vraiment contents. C’est comme si on découvrait de nouveaux voisins au sommet des mêmes balcons. »

Les artistes, venus du Chili, du Brésil, d’Allemagne et de l’Ontario, ont tous fréquenté l’École nationale de cirque de Montréal. Il s’agit de Matias Sepulveda qui fait de l’équilibre sur sangle (slackline), Yan Rocha Szuecs qui a pour discipline la sangle aérienne et le filet acrobatique et Clara Alex qui fait du tissu aérien et danse de parois.

Un environnement exigeant, mais inspirant

« Le spectacle est conçu sur mesure pour l’environnement du Sentier des cimes et les performances ne pourraient pas avoir lieu nulle part ailleurs. Les artistes plongent du haut des balcons jusqu’au filet », explique Kathy Poulin. « Tout est fait à la main et il n’y a pas d’engrenage électronique, donc ça, c’est assez spécial. »

Créer un spectacle dans une structure aussi particulière présente des défis techniques majeurs : « On les accroche à 100 pieds de haut, il n’y a pas de ‘’ backstage’’, pas de coulisses, ils sont à vue tout le temps et il n’y a pas de scène, c’est un filet », détaille Noémie Gervais. La sécurité, quant à elle, est irréprochable. « Quatre ingénieurs ont travaillé sur le filet, et il n’y a rien qui peut être fait à l’aveuglette. La sécurité est extrêmement importante dans toute l’organisation. »

Malgré les contraintes, Mme Gervais adore le site. « L’endroit est tellement beau. C’est un peu magique d’avoir la chaîne de montagnes comme décor, c’est rare », confie-t-elle. Vague de Cirque poursuit également sa mission : « On a toujours voulu démocratiser les arts du cirque, les rendre accessibles là où il n’y en a pas. Si les gens retiennent qu’on peut voir des spectacles de grande qualité en dehors de Montréal ou Québec pour moi, c’est un pari gagné. » Elle ajoute :  « C’est un spectacle qui est accessible à tout le monde et ça vient s’inscrire comme un événement supplémentaire pour les gens dans la région. »

Deux représentations spéciales, qui auront lieu en matinée plutôt qu’à l’heure du coucher de soleil, auront lieu les 27 juillet et 10 août. Et pour ceux qui sont allés l’année dernière ? « Moi je pense que ça vaut la peine de revenir. Je l’ai vu 25 fois l’année dernière puis j’ai encore hâte de le revoir cette année », conclut Kathy Poulin avec enthousiasme.

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