Les apprentissages de France-Élaine Duranceau

  • Publié le 24 févr. 2025 (Mis à jour le 13 avr. 2025)
  • Lecture : 2 minutes


« La politique, c’est un autre monde. Sur le plan du travail, le fait d’exécuter les tâches qui relèvent de mon ministère, comme les rencontres, de comprendre comment ça se passe, de suggérer des améliorations, ça, pour moi, ce n’est pas compliqué. Je connaissais bien l’industrie de l’immobilier, notamment l’immobilier commercial et le développement immobilier », affirme la ministre.

Cependant, elle admet que l’aspect communication a été un apprentissage : « Ce qu’il faut apprendre quand on est un nouveau politicien, surtout si l’on n’a jamais travaillé dans ce domaine, c’est la communication. Il s’agit de bien transmettre son message pour qu’il soit reçu et compris de la bonne façon. Entre ce que l’on dit et ce que les gens comprennent, il y a une interface : les médias. »

Gestion de l’image publique

Mme Duranceau reconnaît que les débuts ont été marqués par des difficultés à bien transmettre son message. « Je pense qu’au début, c’était une lacune qu’il fallait travailler. Depuis environ un an, le message est mieux compris, et les choses vont mieux. »

Elle déplore toutefois que l’attention publique soit souvent détournée des enjeux majeurs vers des détails secondaires : « Ce n’est pas tant la critique qui m’a affectée, mais plutôt les répercussions d’un message mal compris. On ne parle plus du message en lui-même, mais on s’acharne sur des détails futiles entourant la personne », soutient-elle. Cela fait complètement dévier la conversation des véritables enjeux. Mon message porte sur l’augmentation du nombre de logements, l’amélioration des méthodes de construction, l’accélération des processus et la réduction des coûts pour maximiser le nombre d’unités. Ce n’est certainement pas de parler de mes souliers, de ma maison. »

« Tant que j’aurai du plaisir, je continuerai »

Malgré ces difficultés, la ministre garde le cap : « Il se passe beaucoup de choses en ce moment, et je suis concentrée sur mon travail. J’ai toujours dit que tant que j’aurai du plaisir, je continuerai. Si ce n’est plus le cas, je ne continuerai pas. »

Elle admet que la pression publique peut être lourde : « L’aspect public est le plus difficile. Peu importe le travail que l’on fait, on cherche à bien faire, mais dans un emploi classique, l’évaluation de notre travail n’est pas publique. En politique, on est scruté à la loupe en permanence. »

C’est son envie d’agir et d’implications qui l’ont poussé à entrer en politique : « Je me suis dit que je ne voulais pas juste en parler dans mon salon ou en lisant la presse du samedi matin. J’ai décidé d’y aller et de contribuer aux changements.»

 

 « Ce n’est pas tant la critique qui m’a affectée, mais plutôt les répercussions d’un message mal compris. On ne parle plus du message en lui-même, mais on s’acharne sur des détails futiles entourant la personne. »

– France-Élaine Duranceau

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