Le programme Techniques de physiothérapie est lancé

  • Publié le 4 oct. 2024 (Mis à jour le 13 avr. 2025)
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Cécile Moreschi


La directrice générale du Cégep de Saint-Jérôme (qui inclut les campus de Mont-Laurier et Mont-Tremblant), Nadine Le Gal, explique que cette nouvelle technique répond à un besoin mis en lumière à la suite d’une « analyse fine effectuée avec tous les partenaires du milieu », dont le CISSS des Laurentides, le domaine de la physiothérapie, mais aussi les futurs étudiants et la clientèle potentielle. Elle précise : « Il est devenu clair que le besoin était criant, tant de la part du CISSS que du milieu de l’emploi, et la demande déposée au Ministère a donc été autorisée. »

Elle ajoute que dans les Laurentides, le besoin grandissant de services en physiothérapie s’explique car le plein air et les activités physiques sont très présents, mais aussi par le vieillissement de la population.

Un projet ambitieux

« Avec cette nouvelle formation, la région bénéficiera de personnel additionnel pour répondre aux besoins auprès des sportifs, des travailleurs, accidentés de la route, aînés et gens de tous âges. »

-Chantale Jeannotte, députée de Labelle

Le programme n’aurait jamais vu le jour sans la participation active de nombreux partenaires. On parle ici du ministère de l’Éducation, de la MRC des Laurentides, de la ville de Mont-Tremblant, mais aussi de la Fondation médicale des Laurentides et des Pays-d’en-Haut, qui a contribué avec une participation financière de 250 000 $, permettant d’aménager des locaux spécialisés dotés d’équipements à la fine pointe de la technologie.

Le directeur général de la Fondation Daniel Desjardins déclare ceci: « Notre motivation consiste à favoriser un service de proximité, et le projet du programme cadre parfaitement avec cette mission : on permet à des jeunes d’ici d’étudier ici, pour travailler ici ! »

Au cours des prochaines années, la Fondation bonifiera encore son aide pour promouvoir la création d’une unité mobile de soins qui permettrait aux étudiants du programme de mettre leurs cours en pratiques, et aux personnes peu mobiles ou en région éloignée de bénéficier des services de physiothérapie, ainsi que d’autres services médicaux comme la vaccination, entre autres.

Les spécificités du programme

Jean-Pascal Beauchamps se présente : « Pour la première session, je suis le seul enseignant. Je coordonne et j’enseigne. Pour la deuxième, on va recruter une deuxième personne et on risque de monter jusqu’à 5 professionnels-praticiens pour le programme dans son ensemble. »

Il explique que la vingtaine d’étudiants qui a commencé en août dernier devra accomplir 2745 heures de formation totale (incluant la formation générale) dont 745 seront dédiées aux stages pratiques. Il ajoute que le programme, bien que l’un des plus exigeants au Québec, se démarque des autres puisque les étudiants pourront dès la première année expérimenter une immersion clinique de deux jours afin de « valider leur choix de carrière en observant un professionnel technologue en physiothérapie faire son métier. »

À la fin de la formation de trois ans, les étudiants, s’ils réussissent leur examen, pourront automatiquement devenir membres de l’Ordre professionnel de la physiothérapie du Québec en tant que Technologue en physiothérapie.

Beauchamps termine avec un clin d’œil local : « La formation se démarque avec l’accent mis sur le développement d’un Jugement clinique efficace, d’une grande Autonomie et d’un sens bien développé de la Collaboration intra et interdisciplinaire. On a fait notre propre JAC Rabbit à partir de nos valeurs professionnelles ! »

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