Des enfants du secteur Montcalm sans transport scolaire depuis plus d’un mois

Publié le 11 oct. 2023 (Mis à jour le 12 avr. 2025)
Lecture : 2 minutes

Rédaction Médialo

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Depuis le premier jour d’école, les habituels usagers de la ligne 820 (22 élèves) font face à l’absence de transport scolaire. Ceci notamment en raison de la pénurie de main-d’œuvre et des difficultés liées au recrutement de chauffeurs.

Par Hugo Saez

Sébastien Tardif, directeur général du Centre de services scolaire des Laurentides, assure que des solutions ont été trouvées et qu’elles seront mises en place à partir de ce mercredi 11 octobre. En effet, l’autobus est passé pour la première fois ce matin.

La rentrée n’a pas été de tout repos pour plusieurs familles laurentiennes, privées d’autobus scolaire. Une situation critique qui a contraint les parents à adapter leur emploi du temps en conséquence. « On n’a jamais été avisé par la commission scolaire (Centre de services). C’était à nous, matin et soir, d’amener et ramener nos enfants de l’école. Ce sont des dépenses d’essence et du temps perdu », s’indignait alors Audrey Query, parent dont les enfants étaient dans l’incapacité de se rendre à l’école Arc-en-Ciel d’Huberdeau en transport scolaire.

« Un travail d’équipe »

Finalement, après plus d’un mois de complication, des solutions ont été proposées aux familles concernées. Grâce à une révision du parcours des lignes 823 et 825, les élèves vont pouvoir bénéficier du transport scolaire matin et soir. Ils devront simplement faire le voyage en compagnie de celles et ceux qui étudient à la Polyvalente Curé-Mercure.

Le directeur général du Centre de services scolaire des Laurentides se félicite de cette issue. « Je suis navré de tout ce que ça a pu engendrer et je comprends que c’est un défi important pour les familles. Aujourd’hui, être parvenu à cette solution, c’est un soupir de soulagement, reconnaît Sébastien Tardif. C’est le fruit d’un gros travail d’écoute et de rencontres avec les parents. Cet esprit de collaboration démontre que l’on peut arriver à de bons résultats si l’on travaille ensemble ».

Du côté des parents, cet épilogue ne fait pas l’unanimité et sa viabilité sur le long terme est remise en cause. « Nous sommes prêts à accepter cette proposition-là mais ce n’est pas la solution première », prévient Mme Query.

Pétition en préparation

Selon la maman, l’option à privilégier demeure de « trouver des chauffeurs ». Si la pénurie de main- d’œuvre frappe également ce domaine d’activité, M.Tardif salue tout de même les « efforts diligents » produits par Autobus Campeau pour tenter de combler le poste vacant.

De son côté, Mme Query envisage de faire partir une pétition dans l’optique de « dénoncer Autobus Campeau et leur manque de jugement vis-à-vis des parents ».

Contacté par L’info du Nord, le directeur général d’Autobus Campeau, Jonathan Lauzon, n’a pas souhaité émettre de commentaires à ce sujet.

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